Des nouvelles du Pépère à vélo – 22 avril 2012

L comme un Lien avec la Terre

Je n’ai jamais pensé que j’avais une responsabilité particulière dans la préservation de la planète.  Je ne me souviens pas avoir entendu le mot écologie avant mon entrée à l’université.  Quand j’étais plus jeune, l’eau, le pétrole, l’air de bonne qualité étaient des éléments éternels de mon environnement.  On ne se posait pas de question sur la capacité de la terre à nous fournir ces ingrédients essentiels, on en trouvait en quantité et on croyait qu’il en serait toujours ainsi.

Puis on s’est mis à parler de couche d’ozone qui s’amincissait sérieusement, de pollution grandement due à la prolifération des autos partout dans le monde (avant que la Chine se mette à laisser les vélos de côté au profit de la voiture), de l’eau qui pourrait être aussi en demande que le pétrole et du réchauffement de la planète.  Même le rythme des saisons d’aujourd’hui semble différent d’il y a une trentaine d’année : hivers plus doux, chutes de neige moins abondantes, printemps (été?) plus hâtifs, canicules plus nombreuses et périodes de temps doux qui durent plus longtemps.  Peut-être que la chanson Cartier de Robert Charlebois n’avait pas vraiment sa raison d’être.  Il fallait seulement attendre que les changements climatiques qui feraient du Québec une terre de soleil et de chaleur soient complétés.

Aujourd’hui, dimanche 22 avril, Marie et moi nous joindrons à plusieurs milliers d’autres personnes pour signifier de façon concrète notre inquiétude face au lien que nous entretenons avec la Terre.  J’aime faire du ski de fond l’hiver et du vélo l’été.  Je suis moins chaud (!!!) à l’idée de pouvoir faire du golf toute l’année.  Je suis prêt à faire ma petite (juste?) part mais je souhaiterais que les gouvernements et les grandes entreprises en fassent tout autant.  N’y aurait-il pas source de développement économique à créer davantage de méthodes pour préserver notre environnement?

Pour ma part, j’ai le goût de signifier haut et fort à la fois mes inquiétudes et mes doutes, quant aux moyens pris par les dirigeants dans cette voie.  Je partage les positions de Dominic Champagne et je veux joindre ma voix à la sienne. J’aime l’idée de jumeler des mots comme indignation, mobilisation, conscientisation  et espoir.  Je souhaite qu’on rêve et réalise une vision plus idéaliste d’un monde où la richesse se définit d’abord comme un « bien commun ».

Laurent Voulzy: Maintenant, dans les téléphones cellulaires, sur I tunes, c’est par les prénoms qu’on classe par ordre alphabétique (de mon temps, on se servait plutôt des noms de famille, mais bon…). Donc L comme Laurent Voulzy.  Complètement Années ’80.  Clip de France.   Autre époque!  Allez voir!  La post-synchro est terrible! En fait, allez surtout entendre cette chanson de Laurent Voulzy, Belle-Île-en-mer, l’équivalent français de l’amour que j’ai pour les Îles de la Madeleine.

Livres : J’aime aller chez Renaud-Bray et regarder le palmarès format poche, ces livres qu’on n’hésite pas à trainer partout avec nous, qui deviennent rapidement mal pliés et écornés.  J’aime y choisir des livres d’auteurs ou d’histoires que je ne connais pas en me laissant simplement séduire par la couverture ou le texte de la  quatrième de couverture.  Dans ce cas-ci, je vous parle d’un livre que j’ai tout de suite voulu offrir à Marie (y avait-il une occasion???).  En voici la raison (sur la quatrième de couverture) :

«François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, c’est parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse… 

– Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie. 

Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité».  

Après lecture, Marie me l’a fortement recommandé mais comme je passe mes petits temps libres à jouer à « Angry Birds » sur ma tablette électronique, je l’ai longtemps mis de côté.  Puis à Wells, il y a quelques semaines, j’y ai mis le nez… Vingt-quatre heures plus tard je le refermais avec ce doux plaisir de m’être laissé envahir par un univers comique, tragique, incertain… la vie quoi… et c’est tellement bien raconté.  Ça s’appelle La Délicatesse de David Foenkinos.  Le film tiré de ce livre (et réalisé par l’auteur et son frère) sera au cinéma Beaubien à partir du 27 avril. J’ai hâte de voir le film, mais en même temps, je suis curieuse de voir comment y sera rendue la finesse d’écriture que j’ai aimée du livre.  C’est toujours un risque…

Ça m’a pris un peu de temps pour me laisser séduire par tout ce qui est Apple.  Disons que j’ai un iPad depuis septembre dernier et je suis constamment avec (les parents des coéquipiers de l’équipe d’Antoine peuvent en témoigner).  Évidemment, j’ai lu sur ma tablette la biographie de Steve Jobs, le principal architecte des nombreuses inventions Apple et du cinéma produit par Pixar (dont Toy Story fut le premier film) qui sont en train de transformer nos vies.

On aimerait que ces gens hors du commun soient des héros avec plein de qualités hors du commun.  Dans ce cas-ci, il n’en est rien.  Autant Steve Jobs avait une imagination, une volonté et un souci de la perfection hors du commun, autant il était souvent un être détestable hors du commun.  Sa très grande contribution (dont nous bénéficions tous) est d’avoir su faire le lien entre l’art et la technologie.  Si vous avez 15 minutes devant vous et que vous comprenez l’anglais, je vous propose ce clip, où il se raconte aux étudiants de l’université de Standford, le jour de leur graduation.  Il se présente en trois petites histoires.  J’aimerais dédier la première, sur son étonnant parcours universitaire, à Félix, particulièrement à cause de l’anecdote sur la calligraphie;  la deuxième, sur ses choix de vies (love what you do and if you haven’t found it keep looking / aimez ce que vous faites et si vous n’avez pas trouvé quoi continuez de chercher) à Simon L, à Simon B. et Joannie, à Mathieu et Véronique et à Antoine;  et finalement la troisième sur l’importance de la mort dans la vie (death is the best invention of life / la mort est la meilleure invention de la vie) à vous tous.  Steve Jobs est décédé le 5 octobre 2011 à l’âge de 56 ans des suites du cancer.  Il en a vécu pleinement chacune des minutes en appliquant le souhait qu’il faisait ce jour-là aux étudiants devant lui :  Stay hungry, stay foolish (restez affamés, restez fous).

Lecteurs: Curiosité… Chers lecteurs, qui êtes-vous? Si cela vous chante, faites-le nous savoir en écrivant un commentaire sur le blogue!

Lapis-lazuli : Ce paragraphe va me coûter peut-être un peu d’argent, il me rappelle que je n’ai pas acheté de bijou depuis probablement trop longtemps.  Quand j’en achetais plus régulièrement, j’étais fasciné par les couleurs riches et entremêlées de cette pierre.  Ça me fait penser à la personne qui le porte.  Ça me fait penser à la personne qui me l’a offert… Tu parles que ça va te coûter un peu d’agent!

Lentement: C’est un mot que j’aime, parce qu’il me convient bien.  Mon rythme est lent.  Je marche lentement.  Je comprends les choses lentement.  J’apprends de la même façon.  Je prends du temps à m’adapter aux choses qui changent.  J’aime manger et savourer lentement.  Pourquoi se presser?

Léthargie : Je ne peux admettre qu’on ne travaille pas résolument et concrètement à trouver une solution à cette grève des étudiants parce qu’on n’arrive pas à condamner (Liste de synonymes qui pourraient convenir et être utiles aux deux parties, tant qu’à faire: dénoncer, se dissocier, blâmer sévèrement, désapprouver, critiquer, désavouer, anathématiser, maudire…) « de la bonne manière » l’usage de la violence.  Comme parent, si j’avais deux enfants qui avaient ce genre d’obstination, je les assoirais autour d’une table et ils n’auraient pas l’autorisation de se lever avant d’avoir discuté de leur vrai problème et d’en être arrivés à un compromis.  Dans ce cas-ci, le père de famille a décidé de faire des blagues qui ont un goût de mépris.  Les mots d’esprit d’une personne en autorité peuvent être parfois aussi blessants qu’un coup de matraque.

Loi et Limites: Certains soirs comme hier (vendredi le 20 avril), je reste “scotchée” devant le bulletin d’information et les mêmes images qui tournent en boucle, rappelant la bêtise humaine et les limites d’un système supposément intelligent… Je comprends que les policiers doivent intervenir et protéger quand il y a violence ou risque de violence.  Je ne comprends pas ce que j’ai vu et entendu hier. J’ai plein de questions… La  protection devient-elle la violence? Il suffit de quelques casseurs pour faire déraper une foule en colère… Il suffit de quelques abus de pouvoirs pour provoquer la violence…  Dans ce dossier, je crois qu’on a dépassé les limites du bon sens…  Qui agira comme médiateur???

Lasagne au poulet À mettre dans la catégorie des « mets réconfortants », on mange ce plat et tout redevient agréable.  La recette vient de Ricardo.  Ça doit être santé, il y a des épinards.  Conseil : ne mettez pas du poulet haché dans cette recette mais demandez plutôt à votre gentil boucher de vous couper des poitrines de poulet en très petits cubes, ça rehausse la saveur du poulet. J’ajoute, pour les intéressé(e)s, le lien pour le dossier du site de Ricardo écrit par Hélène Laurendeau: “Manger malgré la radio et la chimio” .  Quatre pages de renseignements, d’informations utiles, de conseils et des ressources supplémentaires.  La recette de lasagne réconfortante au poulet avait été publiée dans la revue dans ce contexte.

Yvan et Marie

Avatar de Inconnu

About Yvan Deslauriers

Je suis le Pépère à vélo. Avec Marie, ma blonde/maîtresse, nous sommes impliqués cette année, en 2019, au soutien de la recherche sur le cancer par l’entremise de la Fondation Myélome Canada et du financement de la Maison des greffés Lina Cyr. Cette implication se concrétise par la participation dans l’événement vélo pour Yvan et par la rédaction de ce blogue pour Marie et Yvan.
Cet article a été publié dans Articles Le pépère à vélo. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

1 Response to Des nouvelles du Pépère à vélo – 22 avril 2012

  1. Avatar de Lyne Lyne dit :

    Lyne, fidèle Lectrice qui attend toujours avec impatience vos courriels du dimanche. La Lecture de votre blogue fait partie de ma routine dominicale, routine quelque peu modifiée présentement par le décalage horaire. Je viens d’acheter le Livre que vous recommandez sur Itunes et de le downloader sur mon Ipad, merci M. Jobb!

Répondre à Lyne Annuler la réponse.