Les nouvelles du Pépère à vélo et de sa blonde/maîtresse

Après toutes ces années où nous devions revenir à Montréal parce qu’un emploi nous y attendait, nous avons décidé que notre séjour pascal à Wells aurait 7 jours au lieu de 5.

Ça semble banal, deux jours, mais ça fait une confortable différence. À ce temps-ci de l’année, la température est très variable. Sur 7 jours, on peut compter sur quelques journées de beau temps et quelques jours pluvieux où on a le « droit » de se lever plus tard, de faire du bricolage (pas moi, évidemment) ou de faire des jeux de société en milieu d’après-midi. C’est aussi possible sur 5 jours mais moins sûr. La première partie de notre séjour a donc été ensoleillée mais froide. On a marché sur le Marginal Way, j’ai roulé jusqu’au phare de York et on a beaucoup marché sur la plage.

Puis, il a fait un peu moins beau mais on était sur le bord de la mer et on avait aucune obligation. Jeudi matin, au moment prévu pour notre départ, la mer est tout près de nous. En crachant son écume sur les fenêtres, elle nous a fait comprendre qu’il fallait revoir nos plans. Heureusement, on a pu rester une journée de plus.

Nous nous sommes donc assis confortablement à regarder la marée et à entendre le vent dans ce spectacle impressionnant. Tout doucement, au cours de la journée, le calme est revenu. Nous sommes partis le lendemain… mais ce sera une histoire pour la semaine prochaine!

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Nous avons atteint nos objectifs pour le Grand défi Pierre Lavoie et vous m’avez permis d’atteindre mon objectif pour le Défi cyclo-myélome. C’est sûr que ces objectifs peuvent être dépassés, vous n’avez qu’à cliquer sur le nom de l’événement. Dans les deux cas, vous recevrez un reçu pour don de charité pour vos impôts de l’an prochain. Gros merci pour votre soutien.

Suggestion, pendant la lecture de ce texte vous pourriez écouter cette chanson en sourdine.

La première fois, c’était à Pâques 1991. Pouvoir se joindre au clan Lalandien, c’était un peu recevoir une forme d’acceptation. Marcher avec eux sur la plage de Moody Beach, un rite de passage. On se partageait les plaisirs, les inquiétudes, les projets. Il y avait la mer, souvent le soleil et le printemps qui commençait. Des promenades heureuses, hors de nos lieux et de nos temps de tous les jours.

Depuis 1991 à aujourd’hui, on compte 33 ans mais la pandémie en a enlevé 3. C’est donc ma trentième. Au fil des ans, certains se sont joints au groupe de départ, Agnès, Simon, Félix et Antoine. Certains sont partis, René, Agnès, Pierrette et Benoit. Les enfants et Johanne sont aussi ailleurs… pour l’instant. L’an dernier comme cette année, nous sommes quatre à parcourir la plage et à perpétuer la tradition.

Un vent presque glacial balaie aujourd’hui le sable. Il fait vraiment beau mais il faut s’habiller chaudement. Même mon vélo semble me supplier d’aller marcher et de le laisser à l’intérieur. On verra cet après-midi. Marie qui doit porter une botte orthopédique pour une entorse/petite fracture nous attend dans un fauteuil roulant au bout de la plage. Moment chocolat chaud ou café avant de faire le chemin inverse.

Au retour au chalet, on se fera de la soupe ou des restants de la veille, on refera le monde… encore.

En après-midi, je n’en peux plus. Ca fait deux jours que ce beau vélo rouge est sauvé de la route par la pluie. Je m’habille chaudement, prend la pause pour la photo et contre vents (et pas marée quand même). la belle saison est commencée.

Cette semaine, on met de côté le financement du GDPL pour se tourner vers le Défi Cyclo-myélome. Le 25 mai prochain, je roulerai avec Dominique lors de cet événement qui nous tient à cœur depuis plusieurs années. Mon objectif y est de 350$. J’ai amassé 100$ (29 %). Vous pouvez me soutenir en faisant un don ici.

Pour cette cause aussi, vous recevrez un reçu de don de charité pour vos impôts de 2024 et mes remerciements.

Je viens d’aller porter le vélo de Benoit pour sa mise-au-point (ça va me prendre encore du temps pour le considérer comme le mien). Mes sessions de spinning vont vraiment bien depuis une dizaine de jours. Nous nous préparons, comme le veut la tradition Lalandienne, à notre séjour pascal annuel dans le Maine, près de la mer.

Et ce matin, il neigeait et il faisait froid…pour le mois de mars d’un hiver qui, jusque là, n’en a pas vraiment été un.

Depuis mai dernier, au moment de me retirer au 60ème km d’une randonnée de 80, à cause d’un malaise, une chute subite d’énergie, je me demande si je peux refaire de longues distances. Et puis, il y a eu des examens cardiaques et la pause du pacemaker. Le doute est silencieux mais présent.

Je suis encouragé par mes entrainements depuis janvier mais bien faire dans des périodes de deux heures ne donne pas vraiment d’indice sur mon comportement possible sur des sorties de quatre ou cinq heures.

Patience contre doute, pour quelques jours encore…et pourquoi pas, savourer ce matin neigeux imprévu.

Dans la région de Wells où nous serons pour Pâques, les prévisions tournent autour de 10C avec de la pluie…pour l’instant. On se pratiquera pour le mauvais temps!

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Au moment d’écrire ces lignes, nous avons amassé 15 595$ (125% de l’objectif). À partir de maintenant, les sommes recueillies, 3 095$ pour le moment, serviront au parrainage d’un projet de vie active à l’école Sainte-Bernadette-Soubirous. On aimerait leur offrir au moins 5 000$. Je devrais d’ailleurs rencontrer un membre de la direction de cette école en début de semaine prochaine. Demain, 25 mars, les membres de l’équipe des Épicuriennes rouleront, à relais, sur un vélo de spinning de 8h à 20h. Si vous le souhaitez, vous pouvez nous commanditer pour ces 12h de spinning au lien suivant: https://www.legdpl.com/le-1000-km/les-equipes-inscrites/fiche-dequipe?id_equipe=5048. Je vous écrirai une petite note de remerciement et vous recevrez un reçu de don de charité pour vos impôts de l’an prochain, dans cet ordre.

Cette semaine, dans ma famille très élargie, celle de ma belle-sœur Johanne, j’ai assisté à des funérailles. Il y a quelques jours, son père, Pierre, est décédé, doucement, entouré de l’amour des siens. Sa famille a toujours été sa grande richesse , il y avait investi, avec bonheur, toute son énergie.

Depuis que je fais partie de la vie de Marie, j’ai eu la faveur occasionnelle de rencontrer la famille de Johanne, moments souvent teintés de fou-rires. Sans être très proche j’ai toujours apprécié ces rendez-vous impromptus. La dernière fois que j’ai eu du temps avec Pierre, il m’a longuement raconté, sourire en coin, certaines péripéties étonnantes de sa vie de jeune père et travailleur. J’aime me faire raconter de telles histoires. Je n’ai d’ailleurs pas ménagé mes questions. Un peu plus tard, Johanne m’a révélé que Pierre aimait beaucoup faire ce genre de récit. Chaque membre de la famille en avait été, un jour, l’auditeur. J’ai pris ça comme un compliment.

Malgré la tristesse de l’événement, j’aime aller dans un salon mortuaire. J’aime ce sentiment de rapprochement pour souligner comment la personne disparue a été importante. Au point où nous jugeons essentiel de lui exprimer, en commun, nos aurevoirs. J’aime regarder, les yeux un peu perdus, le défilement des photos des moments heureux. Inévitablement, quelqu’un se glisse, tout près, et raconte quelques anecdotes autours de certaines d’entre elles.

En délaissant les abus d’une religion un peu trop présente, nous nous sommes éloignés de certains rites qui soulignaient des moments importants de la vie. Je suis heureusement entouré de gens qui aiment créer des retrouvailles, pas seulement lors d’un départ. Je vous remercie, pour ces fêtes de cochonneries, ces Wells, ces Îles-de-la-Madeleine, ces joutes sportives Ottawa-Montréal (où parfois Ottawa gagne!) ces rencontres prévues ou non. Je vous remercie chaleureusement d’être des instigateurs de ces rites, ces temps d’arrêts où on est si bien ensemble.

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Depuis cette semaine, je devrai vraiment rouler lors du Grand défi Pierre Lavoie. Grâce à vous, nous avons dépassé la somme minimale de 12 500$ pour participer à cet événement. Au moment d’écrire ces lignes, nous avons amassé 14 050$ (112% de l’objectif). À partir de maintenant, les sommes recueillies, 1 550$ pour le moment, serviront au parrainage d’un projet de vie active à l’école Sainte-Bernadette-Soubirous. Je suis en démarche pour rencontrer la directrice de cette école. Je vous tiendrai au courant des détails. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire votre contribution à ce projet à l’adresse suivante: https://www.legdpl.com/le-1000-km/les-equipes-inscrites/fiche-dequipe?id_equipe=5048. Je vous écrirai une petite note de remerciement et vous recevrez un reçu de don de charité pour vos impôts de l’an prochain. Le jury est en délibération sur l’importance relative de ces retombées!

Comme bien des personnes, j’ai aimé Paul Houde. Bien sûr, je partage sa passion des chiffres sans avoir sa capacité de me souvenir d’événements du passé avec une précision étonnante. J’aurais aimé lui demander s’il trouvait que sa mémoire s’amenuisait avec le temps. Dans mon cas, c’est un oui.

Puis, sa passion des Jeux olympiques. Je ne manque aucun de ces événements…même si je me contrôle. Plusieurs Jeux d’été ont lieu quand nous sommes aux Îles-de-la-Madeleine, dont ceux de cette année. Heureusement pour Marie, je ne passe pas mes séjours devant la télé.

Hormis son adoration de l’athlétisme, sa grande amitié avec Bruni Surin et le bonheur de l’entendre décrire une course au côté de Richard Garneau, le souvenir olympique que je garde de Paul Houde, c’est aux Jeux d’hiver de Lillehammer en 1994. Il était commentateur des compétitions de bobsleigh et de luge…et j’ai aimé ça. Évidemment, il nous transmettait une foule d’information sur les athlètes mais son enthousiasme était contagieux, sans vaccin connu ni même souhaité.

Marie dirait, découragée, que j’aime aussi les matchs de curling et Paul Houde n’en a jamais commentés. J’ai aussi de belles qualités!!!

Quand je revenais en voiture du travail, j’avais plaisir à l’écouter au 98,5. Ses connaissances générales et sa capacité à s’ajuster aux sujets sérieux et quelques minutes plus tard à des sujets plus légers me fascinaient.

Et il avait plein de manies, que je n’ai pas, à propos de l’astronomie, de l’aviation, les ouragans. Il était un « all-in » et moi un « middle-of-the-road ». Pourtant, je sentais que c’était une idole à ma portée. Je me voyais très bien l’inviter à prendre une verre quelque part et jaser de radio.

Comme ça arrive maintenant plus fréquemment, samedi dernier, je reçois sur mon cellulaire une alerte mentionnant son décès. Malgré mon pacemaker, j’ai peut-être sauté un battement, hypnotisé par ce message. Un de mes nouveaux réflexes, depuis quelques années, est de rapidement considérer l’âge d’un défunt en le comparant au mien. Maman avait encore su bien faire les choses en nous quittant à 92 ans. J’aurais aujourd’hui 25 ans devant moi pour atteindre cet âge.

Paul Houde est parti à 69 ans. Raison de plus pour continuer mon entraînement assidument.

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Notre équipe, les Épicuriennes, est à 600$ de l’objectif minimal de 12 500$ pour participer au Grand défi Pierre Lavoie (95% de cet objectif). Dominique Ruscio et moi avons même atteint notre objectif personnel. Une grande partie des sommes supplémentaires recueillies serviront à notre parrainage de l’école Sainte-Bernadette-Soubirous pour soutenir des projets encourageant l’activité physique (détails à venir bientôt). Si vous le souhaitez, je vous suggère de faire votre contribution à Juliette, Sarah-Maude ou Valérie en cliquant sur le nom de l’équipe en début de ce paragraphe. Je vous écrirai une petite note de remerciement et vous recevrez un reçu de don de charité pour vos impôts de l’an prochain. Grand merci pour votre soutien.

Ça fera deux ans, dans quelques semaines. La direction de Canal M, la station de radio où je suis impliqué depuis 2014, m’a approché avec une autre bénévole pour co-animer l’émission du matin chaque vendredi, « Aux Quotidiens, 5ème édition« . On m’offrait même un petit cachet pour ce travail. J’étais sûrement bien loin dans la hiérachie québécoise des co-animateurs d’émission du matin mais pour moi c’était toute une réalisation.

Francine, ma co-animatrice et moi avons graduellement trouvé notre personnalité « à deux ». Dès la fin d’une émission, j’avais hâte au prochain vendredi. Un jour, un de nos collaborateurs, nous annonce qu’il part en vacances …pour six mois! Comment combler ces dix minutes? En s’inspirant de la mission de Canal M, un forum d’échanges pour une société plus inclusive, nous proposons la chronique « Au-delà des limites »: une rencontre avec des personnes vivant avec un handicap ou une maladie importante aux réalisations remarquables.

Il y a eu André, non voyant, qui nous a raconté sa participation aux olympiades d’échecs pour aveugles en Grèce en 2021. Kim qui nous dit qu’elle n’est pas sa surdité, elle fait partie d’elle. Anie, quadraplégique, qui dirige une maison de la culture. Judith qui a souffert de la maladie polykystique des reins au point où, un jour, elle lance un appel sur Facebook pour trouver un donneur et en trouvera un. Et…et…et…

Nos vendredis qui étaient déjà rayonnants devenaient spectaculaires. Dans certains cas, même, on se sentait un peu restreints par notre format de chronique de 10 minutes. Notre directeur d’antenne nous a alors lancé ce défi: des émissions d’une heure entièrement dédiées à la rencontre et au parcours de certaines de ces personnes que nous trouvions si inspirantes.

L’émission « Au-delà des limites«  est devenue une conversation d’une heure ouverte et sans complaisance avec des personnes déterminées, persévérantes et résilientes vivant avec un handicap ou certaines limites. La première diffusion a eu lieu le 14 février dernier avec la rencontre de Jocelyne Richard, pdg de l’Association des sports pour aveugles du Montréal métropolitain. Mercredi dernier, nous avons eu plusieurs rires avec Sarah Limoges, vivant avec la polyarthrite juvénile rhumathoïde systémique depuis l’âge de quatre ans. Elle travaille comme technicienne en travail social en milieu hospialier et avec son conjoint, elle parcourt le monde en participant à des commiccons. Trois autres rencontres seront diffusées dans les prochaines semaines.

À chaque fois, dans des mots différents, nos invités nous expliquent le choc du handicap ou de la maladie et combien stimulante leur vie devient quand ils ont compris comment utiliser leur nouvelle réalité. Ne pas regretter ce que l’on n’a pas mais aller aussi loin possible avec ce qu’on a. C’est devenu l’expression de ma motivation.

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Pour faire un don, cliquez sur le nom de notre équipe: les Épicuriennes. Plusieurs donateurs se sont manifestés la semaine dernière, dont certains ont préféré rester dans l’anonymat. Je vous remercie chaleureusement pour ce geste. Vous recevrez du Grand défi Pierre Lavoie un reçu de don de charité pour vos impôts de l’an prochain. J’ai maintenant atteint la somme de 1 450$ sur un objectif minimal de 1 500% (97%). Vos contributions me permettront d’aller au-delà des limites … et plus loin encore. Grand merci pour votre soutien.

Se préparer et se demander

Depuis le 11 janvier, j’ai fait environ 900 pompes (push-ups). Comme me l’a spécifié Juliette, la capitaine des Épicuriennes et ma kinésiologue pour ce projet, je ne les fais pas directement au sol mais à partir d’un banc d’entraînement à un ou deux pieds du sol. Elle a peut-être eu pitié de mes faibles capacités à me soulever. Mais quand même, 900 pompes, en 24 séances d’entraînement. Quand j’ai fait le calcul, je me suis épaté moi-même.

J’en suis rendu à 5 séances d’entraînement par semaine, avec le sourire! Spinning, musculation, pompes, nutrition et certains exercices que j’avais proscrit de ma vie et qui font maintenant partie de mon quotidien. Ma ceinture ne tarit pas de remerciement et certains vêtements, mis de côté à cause d’incompatibilité physique ont repris du service. Reste à savoir ce que je garderai de cette routine après le Grand défi Pierre Lavoie.

Et cette petite voix dans ma tête, discrète mais bien présente: est-ce que je serai à nouveau capable de faire de longues randonnées à vélo en maintenant une vitesse élevée?

L’an dernier, lors du Défi Cyclo-myélome, j’ai dû m’arrêter au 60 ème kilomètre d’une randonnée de 80 km. Malaise passager et étourdissements, une partie du problème est maintenant sous contrôle grâce à un stimulateur cardiaque (un pacemaker). Est-ce que l’entraînement plus adapté saura corriger le reste? J’aurai un début de réponse à Pâques. Après une pause due à la pandémie et de décès, nous, la famille Lalande et moi, avons repris, l’an dernier notre traditionnelle virée pascale à Wells, près d’Ogunquit. Ce sera pour moi, mon début de saison extérieure, avec le vélo à assistance électrique de Benoit.

Quand je regarderai les Jeux olympiques et paralympiques cet été, j’aurai plusieurs pensées pour tout le travail dans l’ombre des athlètes présents et absents. Certains se retouveront sur le dessus de l’iceberg, certains autres un peu plus bas et plusieurs autres continueront à faire des pompes pour un événement sportif important ou juste pour se sentir pleinement en vie.

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Pour faire un don, cliquez sur le nom de notre équipe: les Épicuriennes. Je m’empresserai de vous écrire pour vous exprimer ma chaleureuse gratitude et vous recevrez du Grand défi Pierre Lavoie un reçu de don de charité que vous pourrez utiliser pour vos impôts de 2024. Grâce a de généreux donateurs, j’ai dépassé, cette semaine, la somme du 1 000$. J’en suis présentement à 1 050$ sur un objectif personnel miminal de 1 500$ (70%). Tous les montants, petits et grands, nous font progresser et aideront à un projet d’activité physique d’une école primaire des alentours du Centre Épic. Autres détails à venir bientôt…

Depuis janvier, de quatre à cinq fois par semaine, je me retrouve au centre Épic sur un vélo de spinning, à faire de la musculation, des abdominaux ou des push-ups. J’essaie de préparer mon corps à ce défi de juin prochain et de faire taire le doute. On s’en reparle la semaine prochaine.

On lit ou on entend bien souvent que telle tendance ou telle situation n’est que la pointe de l’iceberg. Selon Wikipedia, la partie submergée représente 92% du volume de l’iceberg. En général, on est rarement sur le dessus à se faire dorer au soleil. Je me sens d’ailleurs entouré de travailleurs de l’ombre.

Prenons d’abord Félix. Depuis quelques années, il réfléchit, écrit, paufine, efface, recommence, cisèle, explore, examine, établit des liens et ébauche les hypothèses de sa thèse de doctorat en sociologie. Travail parfois gratifiant et euphorisant et parfois bof. Après de nombreuses tentatives de bien cerner son sujet, tout récemment, il a convenu avec ses co-directrices qu’il a bien trouvé la voie à suivre. Encore bien du travail dans la partie submergée de l’iceberg mais il a entrevu de la lumière venant d’un soleil toujours diffus.

Puis Antoine qui depuis septembre, travaille comme kinésiologue dans un hôpital. Il a choisi de devenir une motivation tranquille pour des personnes âgées ou d’autres physiquement très affectées pour reprendre tout doucement le contrôle de leur corps, un pas à la fois, un timide sourire à la fois. Sa copine, Christine, nouvellement pharmacienne, propose un regard bienveillant aux gens qui viennent la voir pour un réconfort médical. Son méticuleux travail de l’arrière scène est de fournir adéquatement le médicament qui permettra à ses patients de sortir la tête de l’eau.

Et Marie qui passe surement 92% de son temps à préparer de vivantes lectures qui feront jaillir de l’imagination de ses auditeurs le goût éventuellement de lire pour eux-même ou de lire pour d’autres. Elle met aussi le projecteur sur les créateurs et les distributeurs de la littérature jeunesse pour que cette forme d’art devienne à la portée de plusieurs. Marie a son 8% au dessus de l’iceberg, une fois par semaine, mais souvent elle se sert de ce moment pour mettre les autres en lumière.

La pointe de l’iceberg est spectaculaire mais elle n’existerait pas sans sa partie submergée.

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Pour faire un don, cliquez sur le nom de notre l’équipe: les Épicuriennes. Je m’empresserai de vous écrire pour vous exprimer ma chaleureuse gratitude et vous recevrez du Grand défi Pierre Lavoie un reçu de don de charité que vous pourrez utiliser pour vos impôts de 2024. Pour l’instant j’ai atteint 53% (800$) de mon obectif personnel d’amasser au moins 1 500$.

Ce mercredi, 14 février, il y aura cinq ans que maman nous a quittés, physiquement. Je vous propose cette semaine une partie du texte que j’ai lu lors de la cérémonie funéraire.

Un jeune sociologue, encore peu connu en dehors d’un cercle restreint, a écrit à propos de sa grand-mère : « Choisir ce qu’on devient plutôt que subir ce qui a été choisi pour nous. »

Une jeune retraitée qui a aimé visiter régulièrement maman et discuter avec elle a aussi écrit : « Agnès m’impressionne par sa force.  Elle négocie avec solidité tout ce que la vie apporte; adaptation, changements, renoncements… »

Maman aurait sûrement été très surprise qu’on pense écrire à son propos.

Et pourtant…

À cause de l’alcoolisme de papa et de ses nombreuses démarches auprès des Alcooliques Anonymes, nous avons connu, tôt dans notre vie, la prière de la sérénité, souvent récitée dans les réunions AA :

« Mon dieu, donnez-moi la SÉRÉNITÉ d’accepter les choses que je ne peux changer, le COURAGE de changer les choses que je peux changer et la SAGESSE d’en connaître la différence. »

Maman a incarné tous les éléments de cette prière, particulièrement sa deuxième partie : le courage de changer les choses que je peux changer. Grâce à cette audace, malgré les limites de son temps, elle a, à sa façon, douce, mais résolue:

• Tenu tête à la façon dont les hommes lui demandaient de vivre sa religion et choisi de n’avoir et d’aimer qu’une famille de trois enfants;
• Décidé d’aller travailler pour nous offrir une meilleure chance d’avoir la vie que nous voudrions choisir;
• Décidé de briser le lien conjugal, mais de maintenir le lien d’amitié avec papa;
• Choisi de garder des liens forts avec des gens qu’elle aimait profondément, parfois au-delà des aléas de leur relation avec ses propres enfants;
• Pris le contrôle de sa fin de vie, recréant dans sa chambre des soins palliatifs de l’hôpital Marie-Clarac, un lieu où, paradoxalement, amis, parents et personnel de l’hôpital aimaient se retrouver parce qu’il y faisait bon vivre (et se faire des câlins).

Maman a osé être Agnès et c’est cette Agnès, doucement audacieuse que je garderai dans mon cœur pour toujours.  Elle a été et demeurera ma pierre d’assise, mon appui me permettant à mon tour, doucement, mais résolument, d’avoir le courage de changer les choses que je peux changer.

Merci maman…

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Mon objectif personnel est d’au moins 1 500$. En date d’aujourd’hui, j’ai atteint 53% de cet objectif minimum. En plus du message de remerciement que je vous enverrai, vous recevrez aussi un reçu pour fin d’impôts de la part du Grand défi Pierre Lavoie.

Merci à Milan Kundera pour avoir inventé le titre que j’ai transformé cette semaine

Arrive une étape dans la vie où l’autodérision devient une façon d’évoluer ou de participer à des événements intéressants sans être totalement en contrôle. 

Dans mon cas, la première fois remonte à bien des années. J’étais avec mon ami Benoît Desormeaux. Nous étions membres dans un centre de tennis où on pouvait aussi participer à des activités comme la danse-aérobie. Étant arrivés beaucoup trop tôt pour notre partie de tennis, nous décidons de l’essayer . Deux jeunes hommes dans une salle surtout féminine, ne connaissant pas les mouvements, nous nous plaçons prudemment à l’arrière. Le petit problème d’où mon introduction à l’autodérision, cette interminable série de miroir sur tous les murs. Dès la première pièce musicale, ce fut un désastre. À la vue de toutes, notre cerveau a décrété un blocage à bien comprendre les chorégraphies. Heureusement, à cet époque, les cellulaires n’existaient pas. À part la description que vous venez de lire, il n’existe pas de souvenir tangible de cet événement…et Benoit Desormeaux et moi sommes toujours amis…je crois.

Avant-hier soir, l’équipe des Épicuriennes dont je fais partie, tenait sa première activité de financement, un Zumbathon. Deux heures de danse enlevante, animées par trois kinésiologues de grand talent pour cet exercice. 90 personnes, dont moi, avons volontairement et joyeusement payé pour participer à cette fiesta. Marie avait un engagement de longue date et s’en est sauvée. Je croyais bien naïvement que ce qui se fait au gymnase reste au gymnase mais dans le dit gymnase, il y avait un photographe. J’ai même une bonne amie qui m’a envoyé une vidéo où je prétends faire du Zumba (je l’inclurai dans cette chronique dès que je saurai comment – autre élément d’autodérision).

Contrairement à ma courte rencontre, jadis, avec la danse-aérobie, plus moyen de se cacher ou prétendre que ça ne s’est pas passé. Il y a des preuves que je risque de revoir à des moments inattendus. Mais ça valait tous ces efforts maladroits. Notre projet de participer au Grand Défi Pierre Lavoie a pris une première tournure concrète et il n’y a plus d’activité de danse dans nos prochaines activités de financement.

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