Dimanche, 21 avril, Dominique et moi avions décidé, depuis quelques jours, que c’était la journée de nos débuts ensemble à l’extérieur. Ce qu’il ne savait pas c’est que cette sortie avec lui me permettrait de faire face à mes doutes sur mes capacités à réussir cette aventure du Grand défi Pierre Lavoie (GDPL).
Selon Météomédia, à 10h, heure où nous nous sommes rejoints à la piste cyclable du pont de la 25, il faisait 6C avec un ressenti de 2C et des vents de 20 km du s.-o. avec des rafales à 53 km/h. On s’était dit que lors du GDPL, il pourrait y avoir toutes sortes de températures et qu’il fallait être prêt. Je serais malheureusement surpris de revoir température d’aujourd’hui à la mi-juin mais j’apporterai ma tuque!
En fait, je me trouvais un peu douillet quand j’ai mis ma tuque sous mon casque ce matin. Après quelques minutes à rouler, j’étais plutôt content de mon choix et quand j’ai vu que Dominique avait fait la même chose, j’ai eu un petit sourire intérieur. Parlant de sourire, comment qualifier ceux-ci après 20 kilomètres de route?
Depuis toutes mes années de cyclisme, il me semble que c’est toujours plus épuisant de rouler contre le vent que c’est relaxant de rouler avec le vent dans le dos. Sauf que j’ai maintenant une nouvelle arme, un vélo à assistance électrique…qui fonctionne très bien. Si je peine encore souvent à coller la roue de Dominique avec son nouveau vélo (sans assistance électrique), je roule maintenant avec une aisance insoupçonnée, en montant, contre le vent! Ce qui fait qu’un peu plus de 51 km après mon départ, je suis arrivé chez moi…et j’aurais pu rouler encore!
Les doutes du début vacillent. Reste à voir comment je réagirai dans des sorties plus longues mais ça se présente plutôt bien.
Maintenant une douche chaude, ça presse!
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