Comme bien des personnes, j’ai aimé Paul Houde. Bien sûr, je partage sa passion des chiffres sans avoir sa capacité de me souvenir d’événements du passé avec une précision étonnante. J’aurais aimé lui demander s’il trouvait que sa mémoire s’amenuisait avec le temps. Dans mon cas, c’est un oui.

Puis, sa passion des Jeux olympiques. Je ne manque aucun de ces événements…même si je me contrôle. Plusieurs Jeux d’été ont lieu quand nous sommes aux Îles-de-la-Madeleine, dont ceux de cette année. Heureusement pour Marie, je ne passe pas mes séjours devant la télé.

Hormis son adoration de l’athlétisme, sa grande amitié avec Bruni Surin et le bonheur de l’entendre décrire une course au côté de Richard Garneau, le souvenir olympique que je garde de Paul Houde, c’est aux Jeux d’hiver de Lillehammer en 1994. Il était commentateur des compétitions de bobsleigh et de luge…et j’ai aimé ça. Évidemment, il nous transmettait une foule d’information sur les athlètes mais son enthousiasme était contagieux, sans vaccin connu ni même souhaité.

Marie dirait, découragée, que j’aime aussi les matchs de curling et Paul Houde n’en a jamais commentés. J’ai aussi de belles qualités!!!

Quand je revenais en voiture du travail, j’avais plaisir à l’écouter au 98,5. Ses connaissances générales et sa capacité à s’ajuster aux sujets sérieux et quelques minutes plus tard à des sujets plus légers me fascinaient.

Et il avait plein de manies, que je n’ai pas, à propos de l’astronomie, de l’aviation, les ouragans. Il était un « all-in » et moi un « middle-of-the-road ». Pourtant, je sentais que c’était une idole à ma portée. Je me voyais très bien l’inviter à prendre une verre quelque part et jaser de radio.

Comme ça arrive maintenant plus fréquemment, samedi dernier, je reçois sur mon cellulaire une alerte mentionnant son décès. Malgré mon pacemaker, j’ai peut-être sauté un battement, hypnotisé par ce message. Un de mes nouveaux réflexes, depuis quelques années, est de rapidement considérer l’âge d’un défunt en le comparant au mien. Maman avait encore su bien faire les choses en nous quittant à 92 ans. J’aurais aujourd’hui 25 ans devant moi pour atteindre cet âge.

Paul Houde est parti à 69 ans. Raison de plus pour continuer mon entraînement assidument.

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Notre équipe, les Épicuriennes, est à 600$ de l’objectif minimal de 12 500$ pour participer au Grand défi Pierre Lavoie (95% de cet objectif). Dominique Ruscio et moi avons même atteint notre objectif personnel. Une grande partie des sommes supplémentaires recueillies serviront à notre parrainage de l’école Sainte-Bernadette-Soubirous pour soutenir des projets encourageant l’activité physique (détails à venir bientôt). Si vous le souhaitez, je vous suggère de faire votre contribution à Juliette, Sarah-Maude ou Valérie en cliquant sur le nom de l’équipe en début de ce paragraphe. Je vous écrirai une petite note de remerciement et vous recevrez un reçu de don de charité pour vos impôts de l’an prochain. Grand merci pour votre soutien.