La nécessaire légèreté de l’être

Merci à Milan Kundera pour avoir inventé le titre que j’ai transformé cette semaine

Arrive une étape dans la vie où l’autodérision devient une façon d’évoluer ou de participer à des événements intéressants sans être totalement en contrôle. 

Dans mon cas, la première fois remonte à bien des années. J’étais avec mon ami Benoît Desormeaux. Nous étions membres dans un centre de tennis où on pouvait aussi participer à des activités comme la danse-aérobie. Étant arrivés beaucoup trop tôt pour notre partie de tennis, nous décidons de l’essayer . Deux jeunes hommes dans une salle surtout féminine, ne connaissant pas les mouvements, nous nous plaçons prudemment à l’arrière. Le petit problème d’où mon introduction à l’autodérision, cette interminable série de miroir sur tous les murs. Dès la première pièce musicale, ce fut un désastre. À la vue de toutes, notre cerveau a décrété un blocage à bien comprendre les chorégraphies. Heureusement, à cet époque, les cellulaires n’existaient pas. À part la description que vous venez de lire, il n’existe pas de souvenir tangible de cet événement…et Benoit Desormeaux et moi sommes toujours amis…je crois.

Avant-hier soir, l’équipe des Épicuriennes dont je fais partie, tenait sa première activité de financement, un Zumbathon. Deux heures de danse enlevante, animées par trois kinésiologues de grand talent pour cet exercice. 90 personnes, dont moi, avons volontairement et joyeusement payé pour participer à cette fiesta. Marie avait un engagement de longue date et s’en est sauvée. Je croyais bien naïvement que ce qui se fait au gymnase reste au gymnase mais dans le dit gymnase, il y avait un photographe. J’ai même une bonne amie qui m’a envoyé une vidéo où je prétends faire du Zumba (je l’inclurai dans cette chronique dès que je saurai comment – autre élément d’autodérision).

Contrairement à ma courte rencontre, jadis, avec la danse-aérobie, plus moyen de se cacher ou prétendre que ça ne s’est pas passé. Il y a des preuves que je risque de revoir à des moments inattendus. Mais ça valait tous ces efforts maladroits. Notre projet de participer au Grand Défi Pierre Lavoie a pris une première tournure concrète et il n’y a plus d’activité de danse dans nos prochaines activités de financement.

Deux Pépères à vélo faisant partie des Épicuriennes, Dominique et moi et une amie Susy dont les photos (à part celle-ci) et vidéos ne me rendent pas honneur

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Comment faire un don pour notre équipe: Vous cliquez sur cette adresse

https://www.legdpl.com/le-1000-km/les-equipes-inscrites/fiche-dequipe?id_equipe=5048

En plus du message de remerciement que je vous enverrai, vous recevrez aussi un reçu pour fin d’impôts de la part du Grand défi Pierre Lavoie

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About Yvan Deslauriers

Je suis le Pépère à vélo. Avec Marie, ma blonde/maîtresse, nous sommes impliqués cette année, en 2019, au soutien de la recherche sur le cancer par l’entremise de la Fondation Myélome Canada et du financement de la Maison des greffés Lina Cyr. Cette implication se concrétise par la participation dans l’événement vélo pour Yvan et par la rédaction de ce blogue pour Marie et Yvan.
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1 Response to La nécessaire légèreté de l’être

  1. Avatar de Martine Lalande Martine Lalande dit :

    Ho que j’ai hâte de voir cette vidéo!

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