L’impossible rêve ?
Cette semaine, dans une discussion entendue sur la politique au Québec, au Canada et dans le monde, on soulignait la difficulté pour nos leaders de nous proposer des rêves.
Hier, c’était le Défi Cyclo-myélome où l’on rêve de rêver encore longtemps.
Sachez, Félix et Antoine, que ce sont les rêves qui changent vraiment le monde. Je sais que vos rêves sont particulièrement des rêves d’équité dans un monde où on ne parlerait plus d’orientation sexuelle, de genre, de race ou de richesse. Un monde où chaque être humain ferait sa part pour que cette planète soit un lieu sain, où de nombreux autres rêves seraient toujours permis. Ne vous laissez surtout pas décourager ou arrêter par la difficulté de réaliser ce que d’aucuns considèrent comme des utopies. J’ose à peine imaginer ce que serait notre vie si personne ne l’avait imaginée plus belle et n’avait osé réaliser ses rêves.
Quant à moi, deux de ces rêves étaient vous. De nombreuses fois dans ma jeune vie d’adulte, j’ai pris bien des décisions pour pouvoir, peut-être, vous rencontrer. Le chemin a souvent pris des virages imprévus et improbables. J’ai décidé de continuer et un jour, vous êtes arrivés. Vous m’avez réellement fait comprendre que ce sont dans les rêves qu’on trouve la vie.
Je vous offre ici les paroles de cette merveilleuse chanson que Jacques Brel, ce grand artiste, a interprétée dans le cadre d’une comédie musicale, L’Homme de La Mancha. Elle célèbre le parcours de ce grand rêveur, Don Quichotte.
La Quête – Jacques Brel
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer, même trop, même mal,
D’atteindre l’inaccessible étoile
Suivre l’étoile
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
Pour atteindre l’inaccessible étoile.
Quant à moi, je me fais discrète cette fin de semaine. Je suis au camp musical d’Orford, lieu enchanteur, avec les « quatre-vingt et plus » choristes de mon ensemble vocal. Nous polissons un bijou (ce sont les mots de mon amie Johanne Tremblay 😉 : les pièces musicales de notre concert du 9 juin prochain, sur le thème du rêve, justement… Toutte est dans toutte!
Yvan et Marie