Des nouvelles du Pépère à vélo et de sa blonde/maîtresse – 6 mai 2018

Mettre les rêves en attente… ou pas

Avoir un cancer, ce n’est pas drôle. Pédale de frein au tapis, la direction heureuse que prenait la vie s’arrête brusquement et dévie vers une voie de garage pour des réparations majeures… en souhaitant reprendre le plus tôt possible la direction heureuse d’avant l’annonce. (Ici, lecteur, lectrice, j’apporte une précision: nenon, les mots rayés dans la phrase qui précède n’ont pas été oubliés là, ce n’est pas une erreur. La correctrice que je suis aurait bien voulu les enlever. Mais l’auteur et partenaire qu’est Yvan tenait à les laisser dans cet état, voulant souligner que ce qu’on souhaite vraiment dans ces cas-là, c’est que la direction que suivait la vie avant cette fatidique annonce reprenne son cours, peu importe que ce soit « le plus tôt possible » ou non. Voilà pour la NDLR.).

Anick Lemay, la comédienne qui a longtemps été la porte-parole des pharmacies Uniprix, a appris en mars dernier qu’elle souffrait d’un cancer du sein:

« Je n’ai plus aucun contrôle. Je vis un reset foudroyant. Hallucinant. Te dire mes rêves! Tim Burton serait jaloux… Le seul pouvoir que j’ai, c’est de sortir la « nouvelle » à ma façon. Et comme j’ai une sainte horreur des mises en scène des réseaux sociaux (de la glorification des êtres au dernier pâté chinois à l’effiloché de bœuf de ta cousine servi dans une assiette artisanale de la Côte Nord), j’ai approché URBANIA. On m’a proposé une chronique.

 C’est pour ça que tu me lis, aujourd’hui. Je m’appelle Anick Lemay, j’ai 47 ans et j’ai le cancer du sein. » (Urbania, 9 avril 2018)

Anick Lemay, celle-là même que plusieurs gars, mon amoureux du moins, classaient dans la catégorie des femmes qui font tomber les mâchoires.  Du coup, je la classais dans la catégorie des femmes constituant une potentielle menace. On l’a déjà vue à l’aéroport des Iles de la Madeleine. Tsé, le genre toujours belle, même pas maquillée, habillée n’importe comment, qui sacre, qui fume, tsé, toujours belle pareil…

Alors maintenant, elle se classe dans la catégorie de celles qu’on admire.

Pour son témoignage si vrai. Pour son courage. Pour sa démarche.

Avoir un cancer, ce n’est pas drôle. Mais par sa plume, Anick Lemay jongle efficacement avec la peur, le comique, la fatigue, la dérision et l’espoir.  On a l’impression de marcher silencieusement à côté d’elle et que parfois, elle se retourne vers nous pour partager une réflexion.  Parfois on rit de bon cœur, parfois on voudrait mettre notre main sur son épaule pour qu’elle comprenne notre soutien.  Dans son plus récent article, elle raconte son passage dans la salle d’attente, juste avant que le médecin lui enlève les pansements recouvrant sa poitrine.  Elle y parle même de greffe. 

Toute une motivation pour des cyclistes en recherche de financement pour la recherche contre le cancer comme le myélome multiple et pour soutenir le fonctionnement de la Maison des greffés Lina Cyr…

Bon, assez parlé, voici le lien. Bonne lecture !

Yvan et Marie

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About Yvan Deslauriers

Je suis le Pépère à vélo. Avec Marie, ma blonde/maîtresse, nous sommes impliqués cette année, en 2019, au soutien de la recherche sur le cancer par l’entremise de la Fondation Myélome Canada et du financement de la Maison des greffés Lina Cyr. Cette implication se concrétise par la participation dans l’événement vélo pour Yvan et par la rédaction de ce blogue pour Marie et Yvan.
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