Le rêve aussi fait partie du voyage…
Deux en deux cette semaine. Nous avons d’abord fait le dernier paiement pour la maison que nous occuperons, lors de la fin de semaine de Pâques, à Wells dans le Maine. Et le premier paiement pour le chalet que nous occuperons aux Îles-de-la-Madeleine cet été.
On peut commencer à rêver…
On ne rêve pas à des découvertes. Dans aucun de ces deux cas. Ce sont des lieux bien connus qui, avec le temps, sont devenus un peu « chez nous ». Dans le cas de Wells, pour moi, ce sera le 27e séjour. Ce fut d’abord le signe concret que je faisais officiellement partie de la famille Lalande. D’ailleurs, quand j’ai connu Marie, nous étions à quelques jours de cette tradition familiale. Je n’avais encore rencontré aucun autre membre de la « tribu ». Je n’avais donc pas été invité: il fallait que j’obtienne « mon droit d’entrée ». Encore aujourd’hui, je suis un peu curieux des conversations frère-sœurs de cette fin de semaine. Ceux qui nous connaissent savent que cette tradition familiale pascale perdure depuis… plus de trente ans maintenant. Mes parents y sont allés les premiers. Puis Martine les a accompagnés. Ensuite, mon frère, ma belle-sœur, puis moi (la première fois, je crois, justement cette fameuse année de rencontre avec Yvan !). Julie nous a rejoints quelques années plus tard. Et les enfants ont grossi les rangs du clan pendant longtemps.
Ça sera la deuxième année consécutive que nous habiterons, tous ensemble, cette maison-là au bord de la mer. Traditionnellement, nous avons souvent loué un petit chalet et un condo contigu.
Dès notre arrivée, nous « visiterons » notre environnement pour observer et commenter les changements apportés depuis Pâques de l’an dernier. Ensuite, comme chaque année, s’installera la même routine: une fois le tour du propriétaire complété, installation de chacun dans ses quartiers, liste d’épicerie à compléter, préparation du souper par certains et courses par les autres. Après le retour de l’épicerie, le rangement des achats et le souper, on espère regarder la pleine lune se lever majestueusement au dessus de la mer.
Et il y aura les premiers coups de pédale de la saison. La suite est à inventer. On aime bien le confort du connu et le plaisir de l’improvisation. Fera-t-il beau et assez chaud pour installer nos chaises de plage dehors pour lire et dormir un peu ? Pourrons-nous marcher jusqu’à Ogunquit par la plage ? Irons-nous zyeuter chez Abacus et This is it ? Le Marginal way aura-t-il subi les contrecoups des tempêtes hivernales ? Le magasin de bonbons de Perkins cove sera-t-il ouvert ? Passerons-nous devant Pie in the sky sur la route 1 ?
Anticiper et songer à ces repères forgés d’habitudes et de souvenirs heureux font partie du plaisir de ce type de voyage. Celui où les découvertes sont moins nombreuses, où le plaisir se résume à retrouver ce qu’on aime…
Pour les Îles-de-la-Madeleine, la routine revient aux deux ans et on ne peut commencer à y rêver vraiment que quand la chaleur commence à s’installer…
Il faut de la méthode dans ces rêves! Moi, j’y rêve déjà, avec méthode !
À la semaine prochaine, directement de Moody Beach !
Yvan et Marie