J’ai fait le rêve…
Le 15 janvier, troisième lundi de janvier, aux États-Unis, c’était le jour de Martin Luther King.
Tu nous pardonneras, cher lecteur /chère lectrice, de ne pas en avoir fait mention avant aujourd’hui. On a tout de même pris le temps, depuis notre retour à ce billet hebdomadaire, de te présenter notre fil conducteur, et de nous réinstaller dans nos sentiers d’écriture…
La semaine dernière, pour des raisons professionnelles (même à la retraite !!!), j’étais à Québec pour une formation. L’heure était à la commémoration de la tuerie à la grande mosquée dans la ville. Les médias ont fait en sorte que nous n’oublions pas cet attentat: la couverture médiatique des commémorations nous a touchés. Personnellement, c’est l’attitude et le discours de Amir Belkacemi, le fils de Khaled Belkacemi, qui m’a le plus émue. Ce grand gaillard, costaud, paisible, du même âge que mes fils, disant doucement que si l’auteur présumé de cette tuerie qui lui a ravi son père l’avait mieux connu, s’ils avaient pu parler ensemble avant et se connaître mieux, les choses se seraient passées différemment…
Est-ce qu’on peut imaginer aujourd’hui que le rêve (sur le lien, des paroles de son discours, devenu célèbre) de Martin Luther King pour les noirs des États-Unis puisse devenir un rêve universel, pour tous et partout?
La musique est intimement liée au pourvoir du rêve. C’est en écoutant cette magnifique interprétation des King’s Singers de la chanson MLK (Bono, U2) que nous avons fait le lien…
Comment bâtir le chemin entre ce rêve et la réalité ? On pourrait commencer par rêver.
Faites-vous plaisir. Rêvez avec nous…
Yvan et Marie
P.S. Les liens que nous avons mis dans cette chronique sont bien importants, surtout le dernier. N’hésitez pas à les activer et dans certains cas à les écouter.