Des nouvelles du Pépère à vélo et de sa blonde maîtresse – 22 mai 2016

Temps de chat

(une variante de l’expression temps de chien ou temps de merde)

 

Nous avons un chat. En fait, c’est une chatte. Biscotte aura bientôt 12 ans.

À l’époque, après d’intenses négociations avec Félix, qui aurait préféré un rongeur (Yark…), nous sommes allés à la SPCA et nous sommes tombés sous son charme, l’avons adoptée et ramenée à la maison.

Biscotte

 

Bien sûr, nous l’avons fait stériliser, (mais pas dégriffer), et nous la faisons vacciner régulièrement. Elle est suivie chaque année par les mêmes vétérinaires, qui nous conseillent toujours de surveiller son alimentation. Elle prend des suppléments pour ses articulations et, à l’exception du Temps des Fêtes où nous lui offrons le contenu d’une boîte de nourriture en conserve, elle ne mange que des croquettes spéciales, qui ont l’avantage de nettoyer ses dents. 

Chez nous, à tout le moins; parce qu’elle chasse aussi, parfois…

Et, parce que c’est un chat, elle circule comme elle veut, dedans comme dehors. Libre. Elle occupe royalement son territoire, notre cour arrière, saute allègrement sur la clôture et s’y promène agilement, passant d’une cour à l’autre.

Nous l’avons bien élevée: elle ne monte jamais sur le comptoir de la cuisine, ni sur la table.  Elle utilise sa litière, proprement. Rarement, en fait. Parce qu’elle va dehors…

Et c’est là que l’anecdote commence…

Mardi, fin de l’après-midi, Yvan est affairé à la préparation du souper pendant que je prépare mes choses en vue de ma répétition. Ça sonne. 

À la porte, l’une de nos voisines, qui habite dans une des maisons jouxtant le côté de notre cour arrière.  Courroucée. Très en colère.

Il semble que Biscotte fasse ses besoins sous son sapin…

Notre Biscotte, que nous croyions si bien élevée…

La voisine, drapée dans sa jolie veste printanière, le visage empourpré, ne décolère pas. Elle ne tolèrera plus cette situation « intenable », fera une plainte à la municipalité, invoque la loi et suggère que nous fassions comme elle: tenir notre chat en laisse quand nous la faisons sortir.  Fin de la visite. Sa réaction nous a laissés presque sans voix. La voisine est repartie, acceptant, à la toute dernière minute et suspicieuse, de nous rappeler son prénom, que je tairai, évidemment!

Depuis mardi, nous sommes perplexes.Comment faire pour conserver des liens de bon voisinage et laisser à Biscotte son train de vie et sa liberté de chat?

Nous avons donc téléphoné à la municipalité et vérifié le règlement municipal sur le contrôle des animaux (« RCA 95 »!).

Rien là-dedans qui nous oblige à tenir notre chat en laisse. Un chat, tout de même! D’après l’employé au téléphone, notre voisine peut faire une plainte mais, autant elle que l’inspecteur municipal qui serait chargé du dossier auraient bien du mal à y donner suite.

Afin de ne pas être en reste et pour respecter le règlement, je suis allée au Bureau du citoyen, à la Mairie d’Arrondissement. Biscotte a maintenant son permis animalier pour chat. À renouveler chaque année.

Chez le vétérinaire, en plus de ses vaccins annuels, on lui a installé également une micropuce, qui permet de l’identifier et de ne pas la prendre pour un chat errant.

Biscotte est maintenant une chatte qui respecte la loi. Mais une chatte libre!

Reste à trouver un arrangement avec la voisine… J’ai laissé à Yvan, beaucoup plus conciliant et calme que moi, le soin de régler la chose!

L’histoire se termine bien, pour le moment.  Ma conversation avec la voisine s’est, un peu à ma surprise, bien déroulée.  Comme si de voir que nous prenions ses inquiétudes au sérieux l’avait apaisée.  On dirait même que Biscotte a compris la situation et semble se tenir loin de cette cour.

Le long fleuve tranquille de la vie des arrières de maison a repris son cours et Biscotte a repris ses promenades sur les clôtures…

Yvan et Marie

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About Yvan Deslauriers

Je suis le Pépère à vélo. Avec Marie, ma blonde/maîtresse, nous sommes impliqués cette année, en 2019, au soutien de la recherche sur le cancer par l’entremise de la Fondation Myélome Canada et du financement de la Maison des greffés Lina Cyr. Cette implication se concrétise par la participation dans l’événement vélo pour Yvan et par la rédaction de ce blogue pour Marie et Yvan.
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