Des nouvelles du Pépère à vélo et de sa blonde/maîtresse – 4 mai 2014

Fin de semaine…

Samedi et dimanche derniers, Yvan et moi avons vécu de manières bien différentes notre fin de semaine.  De temps en temps, quoi qu’on soit vraiment bien ensemble, s’éloigner fait du bien! Deux points de vue sur les mêmes journées…

Dans le passé, pour mon travail surtout, mais aussi à cause des tournois de hockey d’Antoine, c’est moi qui « découchait ».  La situation inverse, pour un petit week-end, est loin de me déplaire.

Vous le savez peut-être, cette année, je chante dans un chœur. J’ai joint l’Ensemble vocal Katimavik en septembre dernier, pour mon plus grand plaisir.  Trois heures de répétition par semaine avec le groupe et quelques heures de travail personnel hebdomadaire font un curieux mélange de rigueur et de plaisir musical autant que… social.  J’ai chanté longtemps, il y a maintenant une vingtaine d’années; je connaissais les émotions.  J’avais arrêté à cause du travail, des enfants, du peu de temps que je pouvais consacrer à répéter.  Mais du temps, cette année, j’en ai!  J’ai appris, en intégrant l’ensemble au début de l’année, que l’engagement incluait deux fins de semaine intensives, l’une à l’automne et l’autre durant la saison qu’on appelle le « printemps ».  En principe, c’est maintenant!  Vendredi dernier, je partais donc, vers 16h00, dans la voiture d’une amie, Mademoiselle Lyne (la CA revenue s’installer au Québec), en direction du Camp musical des Laurentides à Morin Height.

Premier arrêt: sortie #23 à Boisbriand où l’on cueille le collègue Frédéric. Salutations aux deux jeunes enfants et à sa blonde qu’il laisse pour la fin de semaine. Touchant! Il y a longtemps que le fait de partir pour une fin de semaine ne me fait plus cette impression de laisser TOUTES les responsabilités à l’autre…

Second arrêt au chic Saint-Hubert de Saint-Sauveur pour souper à l’heure des CHSLD. 

Arrivée ensuite au camp.  On s’installe rapidement.  Découverte de nos chambres et du confort tout relatif… Mon matelas est bien mou, mais je ne me plaindrai pas, ayant choisi de payer un tout petit peu plus cher et d’avoir le luxe de ne partager ma chambre qu’avec moi-même et aucun/e ronfleur/se…  Dans ce genre d’endroit, la décoration, le système d’éclairage et la plomberie n’ont pas changé depuis plusieurs dizaines d’années…  Pas le temps de trop s’étendre, on se dirige rapidement vers le local de répétition, en bas de la côte, à 19:30 heures. Jusqu’à 22:00 heures, on répète les parties du Magnificat de Vivaldi. C’est vendredi soir et malgré la fatigue d’une semaine de travail pour la majorité, l’implication est au rendez-vous. Et c’est parti pour la fin de semaine!

Pendant ce temps, le Pépère sans vélo, pépérise au maximum.  Écrasement total devant la télévision, zapping régulier (sans demander d’avis ou d’autorisation à personne) pour bien faire fonctionner les doigts de ma main droite.  Antoine et sa copine, Chloé, sont à la maison.  Je ne peux me laisser aller dans le désordre total.  Je me ramasse péniblement avant d’aller me coucher… tôt.

Samedi matin, petite nuit, levée du corps tôt histoire d’avoir encore de l’eau chaude pour la douche, petit déjeuner digne des camps de vacances (œufs brouillés secs, pain blanc en rôties dans le grille-pain qui avale et recrache les tranches et Oh! Joie! des fruits frais!). De 8:45 heures à presque 17:00 heures, (incluant deux pauses et un dîner pseudo mexicain dont je vous épargne les détails!) on se réchauffe, on travaille, on écoute, on répète, on reprend et on répète encore certains passages plus délicats ou plus difficiles des Magnificat de Rutter et de Bach. 

Ma journée de samedi commence plus normalement, rédaction de la liste pour l’épicerie, entrainement à ÉPIC, diner à la maison avant d’aller éventuellement faire les courses.  Ici se passe un événement banal et merveilleux à la fois.  Antoine et Chloé ont préparé le dîner avec habileté et rires.  Rigatonis, sauce à la viande, avec des champignons sautés et du parmesan fraîchement râpé.  Je mange avec la délicieuse pensée que cet événement pourrait se reproduire dans le futur.

Pour le souper, plusieurs choristes choisiront d’aller manger ailleurs (et mieux, sans doute!). Moi, je reste au camp avec les irréductibles pour le souper (cuisses de poulet!) et la soirée.  Au programme, en vrac et dans le désordre: bouteille de vin partagée, photos de voyage de Mademoiselle Lyne qui nous ont permis de retracer le lien commun et surprenant entre elle et  Benoit le baryton, parties de Rummy gagnées par le même et chanceux Benoit, discussions, rires…  Après avoir profité un peu du réseau sans fil qui ne fonctionne que dans la salle commune, je déclare forfait et je monte me coucher, pendant que plusieurs se sont regroupés autour d’une guitare et chantent ensemble (encore!) un autre répertoire cette fois, plus populaire.

Ce soir, je vais au Casino et Marie haïïïït m’accompagner à cette activité!L’année dernière, elle est même repartie à la maison, peu de temps après notre arrivée. Précisons tout de même, que c’est la soirée Casino organisée chez les lutins Sylvain et Antoine pour le financement de la Fondation des P’tis Lutins.  Notre donation de la soirée est traduite par une pile de jetons avec lesquels je jouerai beaucoup au BlackJack (j’adore!) et un peu à la roulette (où je semble incapable de gagner).  J’aime bien cette soirée parce que j’aime le jeu mais j’ai horreur de perdre bêtement de l’argent.  Donner à une fondation et gagner et perdre des jetons, c’est parfait et personne ne se prend au sérieux.  Ça fait une soirée festive et rigolote.

Au programme le dimanche: Pärt et Bach. La dernière journée se déroule sur le même moule, si ce n’est que ceux et celles qui ont veillé tard ou qui ont encore mal dormi semblent de moins en moins frais!  Et que Patrick, notre chef, déploie vraiment, encore une fois, beaucoup d’énergie pour tirer, pousser, soutenir, reprendre, illustrer, faire rire*,  imager, faire comprendre, reprendre, ramener à l’ordre et amener plus loin tout ce beau monde de plus en plus fatigué mais tout de même heureux.

*Notons que plusieurs choristes, tout particulièrement mes voisins, sont très autonomes quand il s’agit de faire rire…

En fin d’après-midi, après les remerciements d’usage et le rangement du local, le signal de départ est donné.  Le soleil est sorti, timidement, le temps de prendre la photo de groupe.

photoEVKPhoto: Rolland Leclerc

Katimavik veut dire « lieu de rencontre » et « prendre soin de » en Inuktitut. 

Je suis fière de faire partie de ce groupe qui porte si bien son nom: j’y retrouve des gens que j’apprends à connaître et que j’aime, des personnes de talent qui, non seulement prennent soin les uns des autres mais forment une sorte de famille musicale.

Retour à la maison en fin d’après-midi. Je retrouve mon amoureux. Les garçons, eux,  n’y sont pas encore mais c’est bien de retrouver son chez soi confortable et d’autres  traditions familiales:  Mmmmm! Un martini!

De mon côté, dimanche sans histoire particulière en imaginant le retour de Marie.  Jadis, pour le travail ou le hockey d’Antoine, les retrouvailles étaient la partie la plus mémorables de ces voyages.  Le souper est prêt pour la cuisson, les verres pour le martini sont au congélateur, je finis de passer le balai au moment où la porte avant s’ouvre avec Marie chargée de bagages (pour un week-end!).  Bienvenue à la maison chérie!

Marie et Yvan

P.S.(1): Vous avez peut-être remarqué  depuis la semaine dernière, sur cette page de blogue, en haut de page, vers la droite,  un nouvel hyperlien nommé  « Sociofinancement de la chorale de Marie », avec le logo de l’Ensemble vocal Katimavik.  Allez voir! Nous avons maintenant atteint plus de 80 % de notre objectif pour la campagne de sociofinancement du concert du 31 mai. Merci, merci à tous ceux et celles qui y ont contribué! Pour les autres, allez, soyez curieux et allez jeter un coup d’œil à toutes les contreparties intéressantes qui vous sont offertes en échange de votre appui. Vous pouvez aussi nous donner un sérieux coup de pouce simplement en aimant (« likant ») notre campagne, encore plus en la partageant dans vos réseaux.
P.S.(2): La campagne se termine le 12 mai… Après cette date, le lien disparaîtra!

Dernier P.S. Sur la photo, Marie est la cinquième personne de la rangée supérieure à partir de la droite.  Elle a des lunettes et un coupe-vent de couleur rouge.

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About Yvan Deslauriers

Je suis le Pépère à vélo. Avec Marie, ma blonde/maîtresse, nous sommes impliqués cette année, en 2019, au soutien de la recherche sur le cancer par l’entremise de la Fondation Myélome Canada et du financement de la Maison des greffés Lina Cyr. Cette implication se concrétise par la participation dans l’événement vélo pour Yvan et par la rédaction de ce blogue pour Marie et Yvan.
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2 Responses to Des nouvelles du Pépère à vélo et de sa blonde/maîtresse – 4 mai 2014

  1. Avatar de Lyne Page Lyne Page dit :

    Et Mademoiselle Lyne est la blonde assise dans la dernière rangée, à droite, avec aussi un manteau rouge!!!

  2. Avatar de Lyne Page Lyne Page dit :

    Et Mademoiselle Lyne, c’est la blonde assise dans la dernière rangée, à droite, avec aussi un manteau rouge!!!

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