Des nouvelles du Pépère à vélo et de sa blonde/maîtresse – 27 avril 2014

Sans direction particulière…

Cette semaine, un billet inspiré de petits riens…

Dans un marathon d’écriture, de course ou de vélo, il y a des moments d’invincibilité où on écrit, court ou roule sans se poser de question, tout va bien et on croit qu’il en sera ainsi toujours.  À d’autres moments, tout devient difficile, trouver les bons mots, faire le prochain pas, pousser une autre fois sur la pédale demandent des efforts qu’on pense ne pas être capable de répéter.  Je me sens un peu comme ça aujourd’hui… Et Marie qui part pour un week-end de camp musical demain après-midi.  On doit sortir notre texte au plus tard d’ici 24 heures.  Si ce n’est pas encore la panique, qu’en sera-t-il dans une heure?

Une première grosse sortie de vélo

À 16,44km de la maison que nous avions louée à Wells, il y a un phare, le Nubble Lighthouse  tout près de la ville de York.  Quand je suis dans cette région, je fais souvent cette route à vélo: un beau mélange de points de vue spectaculaires sur la mer, de montées, courtes mais quelques fois abruptes et de descentes droites sur une petite route (Shore road) avec peu de voitures. L’aller se termine par une montée exigeante qui nous amène au parc du phare.

Le retour est un peu moins exigeant que l’aller mais tout aussi beau.  Comme Marie s’est beaucoup entraînée cet hiver, c’est la portion que je lui ai proposée lundi dernier.  En ce matin radieux, frisquet et venteux, nous avons donc pris la voiture pour la stationner près du phare et nous sommes revenus à la maison, le vent dans le dos, à vélo.  Marie n’a pas survolé ce parcours mais elle n’a pas non plus passé son temps à chercher son souffle.  Je pense même qu’elle a apprécié sa première sortie exigeante de l’année. Euh…Précision: deuxième sortie de l’année, puisque nous avions roulé trente kilomètres l’avant-veille, incluant une ou deux montées plus longues que hautes, mais quand même! Et oui, j’ai beaucoup apprécié, même si nous n’avons pas mangé de « lobster roll » en chemin,  malgré plusieurs tentatives de corruption de ma part!

Dans mon cas, je devais faire aussi le chemin de retour pour aller rechercher la voiture, en montant souvent et contre le vent.  Au début, tout allait bien, je réussissais à garder une bonne vitesse malgré les conditions, puis dans les 5 derniers kilomètres, la route a su me faire comprendre que l’humilité est une belle qualité.  22 km/h pour le retour. Dans les circonstances, j’étais plutôt satisfait.

Les Canadiens qui gagnent pendant les séries

La dernière fois que les Canadiens ont éliminé une équipe en quatre match, c’était en 1993, contre Buffalo. J’avais 36 ans et ils avaient ensuite gagné la coupe Stanley … leur dernière.

Félix était encore bien petit, Antoine n’était pas encore né.  Si mon équipe préférée gagnait les séries cette année, je serais curieux de connaître l’opinion de mon sociologue d’aîné par rapport à undéfilé de la coupe Stanley… auquel  Marie, Antoine et moi aurions assisté… La vie est parfois bien curieuse: nous avons âprement discuté, Yvan et moi, à propos de cette portion de phrase. Nous aurions pu discuter sur les probabilités mêmes de ce défilé. Ou encore de la possibilité que j’y assiste moi-même! Mais non, le sujet de notre discussion a plutôt porté sur l’utilisation du conditionnel passé , qui peut, selon le cas, servir à :

Donner une information incertaine, non confirmée.
Il aurait demandé à changer de classe.
Exprimer l’irréel du passé (le regret).
J’aurais dû travailler davantage pour réussir mes examens.
Évoquer une action antérieure à une autre action au conditionnel présent.
Il a dit qu’il viendrait (conditionnel) dès qu’il aurait terminé (conditionnel passé) ses devoirs.

Vous aurez compris qu’il s’agit ici du premier cas de figure!

Mais, il y a encore Boston, Pittsburgh ou New-York, Chicago, St-Louis ou San Jose.  Mettons que je n’ai pas encore choisi où j’irais m’assoir pour suivre cette parade.  Mais ça serait vraiment le fun!

Un nouveau cabinet

Premier ministre, Philippe Couillard;

Ministre des finances, Carlos Leitao;

Ministre de l’éducation, Yves Bolduc;

Ministre de la santé, Gaétan Barrette;

Ministre responsable pour Montréal, Robert Poëti;

Vice-première ministre, la député d’Anjou-Louis-Riel, Lise Thériault. 

Des noms connus ou pas, chacun avec des mandats nouveaux pour eux.  J’aimerais avoir de bonnes surprises à propos de ce groupe et je les suivrai avec intérêt. 

J’ai particulièrement et considérablement sourcillé lorsque j’ai appris la nomination au MELS (Ministère de l’éducation, du loisir et du sport).  Yves Bolduc?  Au MELS??? Une erreur? Un prix de consolation? Oui, en effet, on surveillera…  De moins près qu’avant, mais avec tout autant d’intérêt.

Je me demande comment les gens ont réagi en 1960 quand Jean Lesage et son « équipe du tonnerre » sont arrivés au pouvoir après la période Duplessis.  Jean Lesage était alors premier ministre et ministre des finances.  Paul-Gérin Lajoie, avocat, était le ministre de la jeunesse.  Il deviendra, en 1964, le premier ministre de l’éducation.  René Lévesque, journaliste, est devenu  ministre des Richesses naturelles.  Aucune femme dans ce cabinet; Claire Kirkland-Casgrain ne deviendra ministre qu’en 1962.

Dans 54 ans, dirons-nous (probablement pas moi, à 111 ans) de bonnes choses du cabinet Couillard… et de la nomination de Sam Hamad comme ministre du travail?

Loin d’être certaine… De gros doutes, même!

Yvan et Marie

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About Yvan Deslauriers

Je suis le Pépère à vélo. Avec Marie, ma blonde/maîtresse, nous sommes impliqués cette année, en 2019, au soutien de la recherche sur le cancer par l’entremise de la Fondation Myélome Canada et du financement de la Maison des greffés Lina Cyr. Cette implication se concrétise par la participation dans l’événement vélo pour Yvan et par la rédaction de ce blogue pour Marie et Yvan.
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