Des nouvelles du Pépère à vélo et de sa blonde/maîtresse – 2 juin 2013

Au gré de la météo

ou syndrome de météo-dépendance

La beauté (et le défi) de vivre dans un pays aux humeurs variables est de trouver la façon de s’adapter à la variation de ces humeurs.

Samedi soir de la semaine dernière, je croyais être prêt.  J’avais mis dans ma sacoche imperméable, pantalon de pluie, couvre-souliers.  Psychologiquement,  j’avais dit à Julie, l’une des Châtelaines de Monsabré, que j’allais au Défi métropolitain du lendemain « goutte que goutte » (remarque qui m’a valu une superbe grimace de l’Apprenti-politicien et de bien d’autres, d’ailleurs!).

Dimanche 5h00, je vous envoyais la chronique du Pépère à vélo de la semaine au son monotone des gouttes de pluies qui s’écrasaient sur la galerie.  Alors que j’ouvrais la porte pour notre chatte Biscotte, une bouffée d’air presque hivernal est entrée avec elle. 

6h00, le concert de la pluie qui tombe se poursuivant, Météo média et Environnement Canada s’entendaient pour nous encourager à se prélasser sous les couvertures.  À 6h30, c’est exactement ce que j’ai décidé de faire, pour essayer de faire passer une sourde frustration.  Même la séance de musculation et d’abdominaux de la fin de l’avant-midi n’a pas réussi à améliorer significativement mon humeur (comment faire le lien entre abdominaux et bonne humeur?). Mais le retour de voyage d’Antoine, notre Gentil Géant, oui!

À partir de lundi (27 mai), je commençais à penser à la randonnée du prochain samedi (1er juin).  Le premier jour, j’ai regardé le site de Météo média et d’Environnement Canada à toutes les quatre heures.  Seul Météo média faisait mon affaire avec une prévision correcte pour le matin et un vent de dos pouvant aller jusqu’à 25 km/h.  Mes collègues fonctionnaires, eux,  parlaient de pluie et ne disaient rien du vent… 

Les deux jours suivants, je n’ai regardé que Météo média et tout allait bien.  Jeudi et vendredi, les sites de météo, la radio et la télévision étaient d’accord pour un avant-midi pas pire, un après-midi orageux et un vent favorable.  Mon esprit habituellement optimiste a ressenti une petite crainte s’immiscer.

Samedi 5h00, j’ouvre les yeux.  Dans la pénombre du matin, j’entends les oiseaux mais pas de bruit de pluie.  Météo média et Environnement Canada s’entendent pour dire qu’il pourrait pleuvoir un peu en avant-midi, « orager » en après-midi et que le vent serait « sur le bon bord » (comprendre : dans le sens où on roule!) Les arbres de la cour arrière penchent légèrement vers Trois-Rivières.  Départ vers 6h20, les drapeaux pointent vers notre objectif de la journée.  Avec cette sympathique poussée éolienne, je roule sans grand effort à une vitesse fort intéressante jusqu’au lieu fixé pour le rendez-vous.

Nous sommes sept à profiter de ce matin de grâce.  OK, il pleut un peu, près de Berthier, mais on parle ici plus de rafraîchissement que d’intempérie.  Comme les quatre années passées, ce parcours entremêle défi physique et conversations intéressantes et amusantes.  On roule, on jase, on rigole et on sue avec plaisir jusqu’à Trois-Rivières.  On voudrait commander cette même météo pour d’autres randonnées à venir.

Pas de grande sortie de prévue pour la fin de semaine prochaine, mais la Boucle du Grand défi Pierre Lavoie a lieu le 15 juin À partir de samedi ou dimanche, donc, je prévois une autre semaine de dépendance et d’esclavage face à toutes les prévisions météorologiques régionales…     

Yvan et Marie

P.S. : Yvan vous a sollicité dans son message courriel, en vous demandant de lui suggérer le nom et l’histoire d’une personne inspirante, en souhaitant que ces histoires l’accompagnent et le motivent lorsqu’il roulera entre Montréal et Québec en juillet, ou le 15 juin près de Lévis, avec les « machines » qui font la Boucle du Grand Défi Pierre Lavoie.  J’aimerais dès maintenant proposer deux prénoms féminins, en guise d’introduction : hier, Carole et Julie ont roulé plus de 130 km.  Toute une performance, pour des filles qui n’étaient pas très sûres d’elles-mêmes! Bravo! 

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About Yvan Deslauriers

Je suis le Pépère à vélo. Avec Marie, ma blonde/maîtresse, nous sommes impliqués cette année, en 2019, au soutien de la recherche sur le cancer par l’entremise de la Fondation Myélome Canada et du financement de la Maison des greffés Lina Cyr. Cette implication se concrétise par la participation dans l’événement vélo pour Yvan et par la rédaction de ce blogue pour Marie et Yvan.
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