Des nouvelles du Pépère à vélo et de sa blonde/maîtresse – 17 mars 2013

À la manière d’un chroniqueur

À tous les jours, que ce soit sous la plume d’Yves Boisvert, de Philippe Cantin ou de Foglia, les chroniqueurs nous présentent leur analyse ou leur réflexion sur les grands et petits événements de l’actualité. Notre défi de cette semaine est de s’inspirer de leur travail… et de le faire à notre façon.

Des nouvelles du projet: Il était une fois…

Marie a présenté notre proposition d’histoire aux enseignants de l’école Wilfrid-Pelletier et plusieurs, à leur tour, l’ont présentée à leurs élèves. Notre histoire ne nous appartient plus. Selon ce qu’on a appris, elle devrait nous revenir en plusieurs versions autour de Pâques. D’ici là, Marie vit de belles émotions dans son école. La reconnaissance, même à petite échelle, semble bien plaisante à vivre!

Les mots et les images

C’est fascinant comme Facebook et Twitter contribuent à faire circuler les idées et les mots. L’image qui me vient en tête, c’est celle de ces ballons géants et ultra légers qu’on se lance et se relance dans les stades où l’on présente des méga-spectacles et où la foule est immense. Dans le cyberespace, grâce à Internet, les « ballons » contiennent des messages de toutes sortes, qui sont lancés et relancés à répétition. Il m’arrive de penser que les réseaux sociaux sont capables du meilleur comme du pire… Voici l’un de ces messages trouvé dans un ballon de la Toile, évidemment classé dans la première catégorie. C’est un texte rempli d’expressions et d’images, que nous relançons à notre tour! Notre façon de « cliquer sur J’AIME », de « partager » ou de « retweeter ».

« Avec la crise que nous traversons, tout le monde souffre…

Les problèmes des boulangers sont croissants…

Alors que les bouchers veulent défendre leur steak,

Les éleveurs de volailles se font plumer

Et en ont assez d’être les dindons de la farce.

Les éleveurs de chiens sont aux abois.

Les pêcheurs haussent le ton.

Et bien sûr, les éleveurs de porcs sont dans la merde.

Les céréaliculteurs sont sur la paille.

Alors que les brasseurs sont sous pression,

Les viticulteurs trinquent, heureusement.

Les électriciens résistent

Mais pour les couvreurs, c’est la tuile.

Certains plombiers en ont ras-le-bol

Et les autres prennent la fuite.

Chez GM les salariés débrayent

Et la direction fait marche arrière.

À l’Hydro, les syndicats sont sous tension

Mais le grand patron ne semble pas au courant…

Les cheminots voulaient garder leur train de vie

Mais la crise est arrivée sans crier gare.

Les veilleurs de nuit vivent au jour le jour

Et les carillonneurs ont le bourdon.

Les ambulanciers ruent dans les brancards

Pendant que les pédicures travaillent d’arrache-pied.

Les croupiers jouent le tout pour le tout,

Les cordonniers sont mis à pied,

Les dessinateurs font grise mine,

Les exterminateurs ont le cafard,

Des militaires battent en retraite,

Et les policiers se sont arrêtés.

Les imprimeurs dépriment,

Les météorologues aussi sont en dépression,

Les pendus sont sur la corde raide.

Les prostituées se retrouvent sur le trottoir,

C’est vraiment une mauvaise passe….»

Auteur(e) inconnu(e)

Merci Josiane de m’avoir « lancé le ballon »!

Un pape

À part le petit côté vieillot et spectaculaire de l’élection du pape François, je ne ressens qu’une complète indifférence par rapport à ce choix. Dans ma jeunesse, j’ai été très impliqué dans la vie spirituelle de ma paroisse, particulièrement en servant la messe pendant quelques années. Puis, comme bien d’autres, j’ai trouvé mes réponses de vie par l’esprit de l’exemple du Christ mais pas dans la pratique de la religion des hommes.

Le nouveau pape a 76 ans, un âge qui me semble bien avancé pour cette tâche. D’après ce que j’ai lu, les autres prétendants à cette énorme responsabilité ne m’auraient pas davantage ému. Pourtant, d’après les Évangiles, le Christ était une espèce de révolutionnaire de l’amour qui n’avait pas hésité à bousculer les comportements et les croyances de son époque pour bien illustrer son message. Je ne comprends pas qu’une église qui a été construite sur les traces de ce dieu/homme n’use pas d’une partie de son audace pour adapter sa philosophie à l’évolution de notre époque. Le défi est sûrement de taille. Notre monde est si diversifié et si complexe. Mais se murer dans les positions du passé, n’est-ce pas une bonne façon de se rendre obsolète pour une bonne partie des gens?

Je ne crois pas avoir besoin de ce genre de guide spirituel pour vivre une vie pleine et utile. Je suis quand même un peu curieux de savoir comment le Christ vivrait aujourd’hui.

Le printemps

La semaine dernière, une belle et douce chaleur a fait fondre une bonne partie de la neige du terrain. On voit la cour ressurgir peu à peu. Biscotte, notre chatte, recommence à sortir de plus en plus. Nos vélos sont au magasin pour leur mise-au-point. À partir de la semaine prochaine, il faudra faire attention au côté de la rue où on peut stationner l’auto. L’anniversaire de Marie est le 21. On appelle tout ça le printemps.

Yvan et Marie

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About Yvan Deslauriers

Je suis le Pépère à vélo. Avec Marie, ma blonde/maîtresse, nous sommes impliqués cette année, en 2019, au soutien de la recherche sur le cancer par l’entremise de la Fondation Myélome Canada et du financement de la Maison des greffés Lina Cyr. Cette implication se concrétise par la participation dans l’événement vélo pour Yvan et par la rédaction de ce blogue pour Marie et Yvan.
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